Un premier programme de recherche vise à trouver des marqueurs pronostiques et les déterminants génétiques de prédispositions à la maladie.
Elle a pu mettre en évidence dans 10% des cas, le rôle du gène DDX41 dans l’héritabilité de la maladie et les implications pronostiques chez le patient.
Plus récemment, l’équipe a mis en évidence, dans 3% des patients, l’importance de la duplication du gène UBTF. Le profil des patients est particulier : ils sont jeunes avec une mauvaise réponse à la chimiothérapie standard. De nouveaux traitements sont en cours d’études cliniques dont l’anti-CD33 pour les patients avec ces types de mutations et les résultats sont prometteurs.
Le second projet porte sur l’utilisation de la biopsie liquide pour suivre l’évolution de la maladie (le myélome multiple). Cette pathologie est pour l’instant incurable et les patients passent par des étapes de rémissions et de reprises successives. Des travaux sur la dynamique de la production par la tumeur d’antigènes de surface permettront d’entrevoir de nouveaux traitements en immunothérapie.
Le troisième projet s’inscrit dans la résistance aux traitements de la leucémie myéloïde aiguë. Les analyses métabolomiques en particulier le rôle de la consommation d’oxygène par certains compartiments de la cellule tumorale ouvre un champ sur la découverte de sous-population de cellules tumorales impliquées dans la maladie résiduelle. La stratégie CAR-T en immunothérapie est explorée avec la prise en compte de syndrome lié à la toxicité du traitement. Le dernier projet est plus fondamental mais a mis en lumière l’impact du changement du pH sur l’efficacité de certaines cytokines. La prise en compte de ces résultats permettra de mieux adapter les traitements aux patients. En conclusion, l’équipe développe des recherches translationnelles de haut niveau qui auront un impact en clinique très rapide. L’équipe publie dans des journaux de renom et elle est reconnue internationalement.